Une des étapes agréables lorsque vous parcourez le fleuve à bord du bateau Bou el Mogdad et la rencontre des habitants. On s’y pose le temps de visiter le fort Faidherbe. On déambule entre les maisons coloniales au charme suranné, entre le marché et les quais, avec toujours en fond des images où le temps s’est arrêté.
Saint Louis, est à l’embouchure du fleuve. Cette ville a un lourd passé dans le commerce négrier, mais a aussi une époque plus romantique avec les aventuriers de l’Aéropostale. C’est une île qui conserve une atmosphère délicieuse et un héritage architectural colonial important. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle ne cesse de renaître grâce aux travaux de sauvegarde engagés. Ses rues sont intéressantes par les surprises que l’on aperçoit ici et là, par le pont qui la relie à l’autre rive et par les activités des pêcheurs. Le soir, les notes de jazz font échos dans certaines rues pour mettre une touche finale à sa beauté.
Non loin de l’ile de Saint louis, se trouve le parc naturel de la Langue de Barbarie. Cette longue bande de sable étroite est le sanctuaire de centaines d’espèces d’oiseaux protégés. Entre les mois de novembre et juin, on y fait les plus belles observations des migrateurs, mais également des endémiques. Les tortues marines y pondent entre les mois de juin et d’octobre quand la chaleur est importante. Un autre parc naturel protégé est très intéressant, c’est celui de Djoudj. La troisième réserve ornithologique mondiale est une émotion de chaque instant entre les palétuviers de sa mangrove et les grandes étendues d’eau, les oiseaux y donnent leur spectacle, celui d’une nature sauvage. Ils y nichent entre fin décembre et fin mars.